Le changement.

La réussite d’un changement de contexte par construction est très discutable, car hélas, il est peu probable que la majorité des personnes du bas peuple, gavée de football, de télé-réalité, et de gadgets à la mode n’aie l’intelligence requise. Pour que les peuples entiers se mettent à créer des contextes parallèles, il faudrait qu’ils soient renseignés et qu’ils possèdent une certaine élévation spirituelle. Malheureusement c’est précisément l’inverse que les médias dominants encouragent en permanence. Entre la possibilité technique et la possibilité absolue, la question de la nécessité d’une “destruction” ou d’une “déstructuration forcée” reste néanmoins ouverte. Il n’est pas évident qu’il soit sage d’écarter d’emblée cette nécessité, du fait que les barrières ne sont pas techniques, mais plutôt humaines. Les lobbys et les oppressions de groupes sur d’autres et les intérêts personnels instaurés de longues dates fondent une grande partie de la résistance au changement. Cette façon de penser assume pleinement le fatalisme et le pessimisme qui voudrait que l’on ne parvienne pas, ou très difficilement à changer l’esprit des humains. Un être humain peut modifier la matière, travailler sur les machines, mais plus difficilement changer les esprits tant il existera une majorité sensible à la subjectivité. Le démarrage imperceptible voir inexistant du projet Vénus est peut être regrettable, mais démontre bien la difficulté à changer la réalité par la présentation de concepts idéalistes. Il nous reste, tant que possible, le fait de conseiller la contamination de l’industrie par l’action scientifique et technique concrète via la construction de machines physiques résolvant nos problèmes d’énergie, d’alimentation et de vie en général, dans des contextes parallèles. Le physicien Jean Pierre Petit dénonce l’absurdité des dirigeants et pense que “les solutions viendront du peuple”.