Introduction
L’application principale de cette idée est la résolution de nos grands problèmes sociétaux et environnementaux. Poussée à son paroxysme cette philosophie finit par créer les grandes utopies modernes comme le projet Vénus par exemple. Le contexte industriel, comme tout contexte, a ses propres règles de fonctionnement. Ces règles ne permettent qu’à une partie seulement de la science de trouver des applications.
Inconscience des possibilités et improbabilité des consciences
Actuellement, la plupart d’entre nous s’imagine que parce qu’un système ou objet n’est pas disponible « sur le marché », c’est que les lois de la physique, dans l’état des connaissances actuelles, empêchent son existence. C’est une erreur, le contexte de la recherche constitue le contre-exemple idéal puisqu’il engendre de nombreux prototypes et de nombreux concepts qui ne sont jamais industrialisés. Les magazines scientifiques regorgent de ces exemples : il peut s’agir de procédés médicaux ou de nouvelles technologies d’énergies. L’industrialisation de ces prototypes n’est pas possible parce qu’ils ne sont pas compatibles avec les règles de fonctionnement de l’industrie.
Nombreuses sont les thèses scientifiques qui concluent en expliquant qu’il faudrait plus d’argent pour développer le concept du sujet de la thèse. L’obstacle principal étant l’inertie puissante des industries déjà en place : il serait déraisonnable de nier l’existence des lobbies et de ne pas les mentionner.
Malheureusement pour la “conscience de la faisabilité”, la prédominance d’un contexte la diminue. Pour la majeure partie de la population, la partie visible des technologies scientifiquement possibles semble restreinte aux produits industriels.
Généralement nous ne sommes pas conscients de l’immense gâchis que constitue l’utilisation d’un contexte quasiment unique. Les exemples les plus révoltants étant les technologies médicales, touchant directement à l’humain et n’étant pas répandues pour des raisons économiques ou à cause de l’influence des lobbies malsains.
Vous mêmes êtes peut-être un moteur de cette industrie malsaine. Certains employés de grands laboratoires médicaux ou d’élaboration de pesticides nocifs, vont jusqu’à s’auto-persuader, s’auto-endoctriner, afin de “penser penser” que leurs actions sont “humainement positives”. Leurs discours de réponse sont remplis d’arguments caricaturaux basés sur la sophistique et l’auto-persuasion.