Le déni de réalité, la nouvelle culture de la liberté absolue

La médiocratie médiatique

Nous laissons sans arrêt faire les dérives intellectuelles à coup d’éthiquement et de politiquement correct. Nous nous disons « laissons les gens s’intéresser à ce qu’ils veulent » quand bien même il s’agirait de futilités telle que la télé réalité ou le sport, celui pratiqué devant la télé, pas celui destiné à entretenir sa forme physique.

En effet, ce sont les incessantes, sournoises et insidieuses propagandes médiatiques, à coup de manipulation dialectiques sophisticiennes, qui ont préparées le terrain, afin que les gens se complaisent dans la médiocrité, acceptant ainsi de se nourrir de futilité et de mensonge.

La doctrine de la liberté à tout prix

Les « nouvelles », générations, plus si nouvelles que ça, qui « éduquent » déjà les suivantes, sont contaminées par ce monde post 1968 où l’on se persuade d’une réalité plus belle mais fausse, dans le déni permanent d’exactitude. Cette mode est embellie par l’illusion de liberté absolue où nous nous disons que nous pouvons toujours penser ce que nous désirons et que nous pouvons toujours décider de ce que nous sommes.

Cela a pour conséquence notre incapacité à prédire quoi que ce soit par des raisonnements, puisque les hypothèses de départ sont tronquées ou les coefficients de pondération des liens de cause à effet totalement modifiés.

Les sciences molles au secours du déni

Le rejet des approches phénoménologiques contribuent à l’invention d’une réalité où les lois de la logique (technologies, sciences physiques, etc.) auraient un équivalent dans les domaines de la psychologie, sociologie, politique, etc. Attention, suite à une remarque d’un lecteur il est utile re-préciser : ce sont les lois de la logiques qui auraient un équivalent dans certaines disciplines. Cela permet à de nombreuses personnes auto persuadées, d’avoir leur bac +5 ou +8 dans une illusion totale d’utilité et de prestige. Ces pseudos intellectuels ont dû utiliser la sophistique tout au long de leurs études et continueront de la propager après, tout en se gargarisant de raisonnements surréalistes.

Le simple fait de qualifier ces pseudo méthodologies comme sciences “non dures” est un aveux terrible de leurs incohérences intrinsèques. En effet, cela sous entend qu’il est possible de les modeler à l’infini, comme la réalité dans l’esprit de ceux qui les pratiquent. Dans un tel cas, plus aucune prédiction (au sens scientifique et non prophétique) n’est possible. Même les meilleurs logiciens peuvent tomber dans les pièges médiatiques émotionnels.

Il est d’autant plus consternant de voir que cette illusion peut aussi toucher certains enseignants des domaines scientifiques, devenus eux aussi persuadés de l’existence d’un sérieux dans le fait d’aborder certaines disciplines avec de fausses méthodologies pseudos-scientifiques « psychosociolittéraires ». De ce fait, eux aussi, pour porter des avis dans des domaines tels que la psychologie ou la sociologie, pensent nécessaire de « passer en mode sciences molles ». Notez que personne ne dit ouvertement ni ne prononce oralement « nous devons passer en mode sciences molles pour traiter ce sujet ». Non, cela se fait inconsciemment par réflexe et se remarque, entre autre, par l’utilisation d’expressions toutes faites, prêtes à l’emploi, émotionnelles et donc sophisticiennes. Nous pouvons prendre le contre exemple de Blaise Pascal, qui pratiquait la philosophie avec des approches scientifiques, observationnelles et logiques. Il était aussi scientifique au sens commun. Si la philosophie est définie à la manière de Pascal, alors il est difficile d’y trouver un aspect négatif et inutile, puisque cela ne ferait que désigner l’application de la logique à un autre domaine que les mathématiques et la physique notamment.

Conclusion

Dans tous les cas, nous sommes prisonniers des lois de la physique et de la logique causale de l’univers dans lequel nous vivons et duquel nous somme constitué. Démarrer du réel pour créer des analyses véritablement prédictives est la première étape logique à toute résolution de problème. Un véritable défi dans un monde où précisément, beaucoup choisissent de croire la réalité qui correspond à leur idéologie (gauchisme, wokisme, etc.) plutôt que de choisir des idéologies basées sur la réalité.