Introduction
L’histoire est un ensemble d’événements et de contextes plus ou moins étalés dans des périodes données, dont les frontières pourraient faire débat. Il existe notamment un débat sur la définition de la révolution industrielle, laquelle, pour certains, commence avec l’invention de l’horlogerie et pour d’autres avec celle de la machine à vapeur.
Le caractère temporel
L’histoire est effectivement une image chronologique unique des états successifs du passé (sans considérer les différentes notions de physique quantique qui pourraient en contredire l’unicité !) De ce fait, elle nous procure une image figée de chaque contexte et des technologies qui y ont été appliquées.
Le retour en arrière
L’histoire est alors aussi la source de réflexes subjectifs tout comme l’expérience et l’habitude. En effet, lorsque l’on évoque la ré-utilisation, la remise au goût du jour de notions utilisées dans le passé, certains s’y opposent subjectivement avec le caractère péjoratif de l’expression “retour en arrière”. Mais l’histoire regorge de concepts qui ont existé dans des contextes uniques, du fait du caractère temporel de l’histoire, mais qui en aucun cas ne seraient les seuls leur permettant d’exister.
Dans notre cas, on peut citer l’exemple de l’intérêt du retour au stockage d’énergie électrique à l’échelle du bâtiment, avec le développement de l’électronique de puissance, qui est une jeune science contemporaine.
Conclusion
L’histoire constitue un riche et intéressant recueil d’idées et de concepts qu’il ne faut en aucun cas délaisser sous prétexte qu’ils proviennent du passé.
Ils peuvent être décontextualisés, sortis de l’histoire puis recontextualisés utilement, en étudiant leur compatibilité avec les nouvelles avancées scientifiques. La succession historique de concepts et d’inventions étant uniquement le fait “du hasard”.