Sur internet, il existe une communauté de bricoleurs de systèmes « HHO ». Il s’agit en fait de fabriquer du dioxygène et du dihydrogène par le procédé d’électrolyse. HHO est une manière non rigoureuse de désigner le mélange de gaz H2 et O2.
L’application principale, qui en est faite par les internautes, est la fabrication de chalumeaux oxhydriques. Ils permettent d’obtenir une flamme haute température capable de remplacer la technologie oxyacétylénique ou bi-gaz (pour pratiquer le soudobrasage par exemple). Un chalumeau oxhydrique à électrolyse utilise l’énergie électrique du réseau. Ainsi il n’est plus nécessaire d’avoir recours à des bouteilles consignées d’oxygène, de mélange de GPL ou d’acétylène. Une curiosité intéressante est qu’autrefois l’acétylène était produit par un générateur fonctionnant à la manière des lampes à carbure.
D’autres applications existent; certains injectent ce mélange de gaz dans les moteurs automobile, convaincus que cela permet d’augmenter leur rendement. Enfin, cela peut servir à stocker de l’énergie électrique en constituant une réserve d’hydrogène. Le dihydrogène est néanmoins difficile à stocker en toute sécurité. Notez qu’il ne faut jamais stocker le mélange H2 O2 dans un même réservoir, cela en ferait une véritable bombe.
Schéma
Vous remarquerez que cette suggestion de conception ne permet pas la récupération indépendante des deux gaz. Le mélange produit ne peut être stocké pour des raisons de sécurité. Son usage principal reste le chalumeau oxhydrique.
Nomenclature explicative
- Bloc support 1 : ce bloc en plastique n’est pas traversé entièrement par les tiges filetées 4, il est muni de taraudages. Des canaux d’arrivée d’eau sont à y ménager.
- Bloc support 2 : second élément de la structure mécanique de l’ensemble, il est traversé par les tiges filetées 4. Des canaux de sortie de gaz sont à y ménager.
- Tubes inox 3 : c’est le troisième élément de la structure mécanique, tout en remplissant aussi le rôle d’électrodes.
- Tiges filetées 4 : ce sont elles qui maintiennent le système serré en jouant le rôle de seconde électrode.
- Borne électrique 5 : elle permet d’alimenter électriquement les tubes en inox 3. C’est une barre conductrice qui dessert tous les colliers 11.
- Borne électrique 6 : elle permet d’alimenter électriquement les tiges filetées 4. C’est une barre conductrice enserrée par les écrous 10 qui la relient aux tiges filetées 4.
- Arrivée d’eau 7 : c’est l’alimentation en eau dédiée à l’électrolyse. Des raccords d’implantation peuvent être insérés dans le bloc 1 afin de réaliser cette fonction.
- Sortie de gaz 8 : c’est la sortie du mélange de gaz. Des raccords d’implantation peuvent être insérés dans le bloc 2 afin de réaliser cette fonction.
- Rondelles 9 : elles garantissent l’étanchéité entre l’écrou et le bloc 2. Un produit d’étanchéité doit être inséré sur la tige filetée, uniquement sur l’écrou en contact avec la rondelle. En effet au moins un écrou doit permettre la continuité électrique entre la barre 6 et les tiges filetées 4.
- Écrous 10 : ils permettent de serrer l’ensemble et d’assurer la continuité électrique entre la barre 6 et les tiges filetées 4.
- Colliers 11 : ils assurent la continuité électrique entre la barre 5 et les tubes 3.