Salle de bain, orages et électricité

Introduction

Les normes de sécurité sont prévues pour êtres interprétables et applicables par tous. Cependant, imparfaites, elles ne prennent pas en compte l’intégralité des cas particuliers. Dans le cadre des risques électriques dans les salles de bain, nous proposons une amélioration spécifique des liaisons équipotentielles. Cette amélioration consiste en une extension des éléments reliés à la terre afin de préciser l’environnement équipotentiel autour de l’utilisateur. Nous rappelons également quelques principes de base éclaircissant les risques électriques, particulièrement en présence d’eau.

Liaison équipotentielle de haute importance

Même si les tuyaux d’alimentation du mitigeur de votre douche ou baignoire sont en matériaux isolants, il faut impérativement créer une liaison équipotentielle entre le mitigeur et la bonde de la baignoire ou de la douche. Si la bonde est en matériau plastique, donc isolant, il faut installer juste après, un tuyau d’évacuation métallique en liaison avec le mitigeur. Cette liaison équipotentielle réduit considérablement la fraction de courant électrique susceptible, en cas d’évènement extérieur, de traverser le corps de haut en bas. Dans le cas de surtensions élevées, chaque différence d’impédance même infime entre deux câbles en cuivre peut alors avoir une influence sur les circulations de courants. Il ne faut donc pas hésiter à utiliser plusieurs conducteurs de forte section, 3 x 16 mm² par exemple entre le mitigeur et la bonde. Dans tous les cas, même avec cette disposition, il est fortement déconseillé de prendre une douche en cas d’orage. Avec des valeurs de tensions aussi élevées que celles que l’ont peut trouver sur le réseau ou dans les différents matériaux environnants en cas d’impact de foudre, l’air lui même peut induire des différences de potentiel.

Schéma montrant l’apparition d’une probable différence de potentiel et précisant les liaisons équipotentielles possibles pour s’en prémunir.

Les origines de la différence de potentiel

Il est souvent écrit qu’il est déconseillé de prendre une douche ou un bain en cas d’orage. Des différences de potentiel peuvent en effet se créer, soit par une surtension sur le réseau électrique, générant une fuite à la masse, laquelle peut remonter par les appareils en contact avec les canalisations (chaudière, surpresseur, circulateurs, etc.) soit en remontant par la terre lorsque la foudre touche le sol par exemple. Notez que plus vous serez entouré d’éléments reliés ensembles par des conducteurs, plus l’environnement sera semblable à une cage de Faraday. N’oublions pas que tous les appareils électriques tels que les chaudières ou surpresseurs doivent être reliés eux aussi à la terre, laquelle est reliée aux parties métalliques de la douche. L’objectif est précisément que tout l’entourage du corps humain soit au même potentiel au moment d’une surtension, interdisant toute circulation de courant.

Il est à noter aussi que dans les régions montagneuses, le sol est mauvais conducteur, d’où les difficultés à obtenir une prise de terre peu résistante. Dans ces cas là, entre la fosse septique dans laquelle ruisselle l’eau provenant de la douche et la prise de terre elle même (piquet ou tresse enterrée), on peut imaginer que, lors de phénomènes orageux, se créerait une différence de potentiel suffisante pour générer la circulation d’un courant électrique. Il est donc extrêmement important de relier, à minima, la bonde du receveur à la terre, et, dans l’idéal, une fraction de tuyau d’évacuation, comme suggéré ci-dessus.

Le cas des baignoires

Si vous avez une baignoire en matériau synthétique : résine ou autre plastique, le problème est exactement le même que dans la douche. En revanche, si votre baignoire est métallique et qu’elle est raccordée correctement à la terre, vous vous trouvez pratiquement dans une cage de faraday. Il faut cependant toujours vérifier que les robinets sont bien en liaison équipotentielle, eux aussi, avec la baignoire et/ou la bonde. Soyez vigilant, autrefois on ne fixait pas toujours les robinets sur les baignoires, parfois ils étaient fixés au mur et la baignoire était alors indépendante du point de vue électrique. Cette dernière situation est à proscrire, vous devez réaliser une liaison équipotentielle.

Précautions complémentaires

Les normes dites de sécurité et les obligations réglementaires imposent l’utilisation d’interrupteurs différentiels 30 mA sur les réseaux domestiques depuis 1991. Cependant, nous recommandons, comme c’est d’ailleurs souvent le cas, de protéger les lignes des salles d’eau avec des interrupteurs différentiels de plus grande sensibilité. Des interrupteurs différentiels 10 mA sont disponibles sur le marché. Nous recommandons donc l’utilisation de ce matériel aussi sur chaque appareil directement relié au réseau de plomberie : chaudière, surpresseur, circulateurs, etc. En revanche il faut bien comprendre que cette précaution n’est pas nécessairement capable d’améliorer la situation en cas d’orage. Lors d’une violente surtension, le courant de fuite de l’installation générale dépasse allègrement les 30 mA, et la sensibilité accrue de 10 mA ne procurera pas pour autant une réduction du temps de coupure. Seulement, l’éventuelle fuite à la masse d’un appareil serait détectée même si sa résistance est pus élevée, en comparaison de celle que procurerait un courant de fuite compris entre 10 et 30 mA. Ainsi, on réparerait ou remplacerait l’appareil qui serait susceptible de faire passer une surtension dans la masse en cas d’incident.

Vous pouvez également faire installer des parasurtenseurs, capables d’évacuer des surtensions. Ils fonctionnent de plusieurs façons possibles, il peut s’agir de simples éclateurs, robustes mais moyennement performants (mieux que rien) ou de systèmes à varistances ou diodes transil, plus précis et efficaces. Certains utilisent une combinaison de ces différentes technologies. Les coûts sont variables, un parasurtenseur coûtera entre 50 et 700 euros environs, selon ses caractéristiques. Ils protègent théoriquement le matériel, mais nous ne nous risquerons pas à dire que l’élimination de la surtension ne protège pas aussi les personnes, lors de phénomènes plus subtiles.

Eau et électricité

L’eau pure est considérée comme un diélectrique, c’est à dire un matériau isolant. Alors, en quoi représente-t-elle un danger en présence d’électricité ?

Tout d’abord, l’eau de notre environnement n’est jamais pure, elle contient des sels minéraux dissouts, sous forme d’ions, lesquels permettent la circulation d’un courant électrique. C’est le cas de l’eau du robinet, puisqu’il s’agit d’eau dite « minérale ». De plus, la surface de notre peau contient des sels minéraux, dont le sel lui même. La présence d’eau sur la peau augmente sa conductivité (ou réduit sa résistance) en dissolvant ces sels minéraux. Ensuite, par sa nature de liquide, elle peut s’infiltrer dans les appareils électriques pourtant recouverts de matériaux isolants, comme un sèche-cheveux en plastique, créant ainsi un chemin conducteur vers les fils sous tension. C’est l’aspect liquide de l’eau qui permet la création de ces chemins conducteurs en s’infiltrant dans les appareils ou en créant des nappes au sol, parfois peu visibles, et dont le contact avec un conducteur sous tension peut être invisible.

C’est pour ces raisons qu’il ne faut jamais toucher d’appareil électrique lorsque l’on a les mains ne serait-ce qu’humides, ni utiliser aucun appareil électrique en présence d’eau, d’une façon générale.

Schéma de liaison à la terre et interrupteur différentiel

Le sujet de la terre est vaste et génère beaucoup de confusions. Le sol n’est pas forcément un « puits magique » d’électricité. La prise de terre d’un réseau électrique et le modèle électrostatique de la terre permettant de comprendre les phénomènes orageux (que nous ne traiterons pas ici) sont deux problématiques distinctes. Généralement, si le corps humain touche une phase, un courant est susceptible de le traverser en passant dans la terre, dans la plupart des habitations. Il y a une raison précise à cela : le distributeur d’électricité a intentionnellement relié le neutre à la terre, et ce, avant l’arrivée du réseau dans votre habitation. En d’autres termes, c’est ce lien du neutre avec la terre qui nous met potentiellement en danger ! Ce n’est pas le cas avec tous les autres schémas de liaison à la terre, sujet vaste que nous vous invitons à découvrir par vous même.

Bien que relier le neutre à la terre représente un danger d’un certain point de vue, nous le faisons parce qu’il devient facile de vérifier que les fuites de courant ne peuvent perdurer. En effet, en touchant la masse d’un appareil relié à la terre, un fil dénudé provoque, si possible, un court-circuit qui est interrompu par un fusible ou disjoncteur. Mais ce contact accidentel n’engendre pas toujours un passage franc du courant électrique (définition du court-circuit). Dans ce cas, le fusible ou disjoncteur n’y peut rien. Nous ne sommes cependant pas démunis face à cette situation, car, à priori depuis 1889, existe le concept d’interrupteur différentiel. L’interrupteur différentiel « compare le courant qui arrive avec celui qui repart ». Or, un conducteur touchant la terre provoque un courant électrique qui contourne ce dispositif, parce que le distributeur d’électricité a relié le neutre à la terre, mais pas chez vous : en amont, au niveau du « transformateur secteur » ! Dans un tel cas, le dispositif différentiel ouvre le circuit « parce qu’il estime avoir perdu du courant ».

Schéma montrant un défaut provenant d’un appareil non raccordé à la terre, et traversant le corps humain dans le cas du régime TT.

Le corps humain ne supporte pas longtemps de « fortes » intensités. Il est admis communément que la paralysie respiratoire survient avec seulement 30 mA pendant 0,5 s. D’où la nécessité d’être capable de couper le courant à un seuil de fuite d’au maximum 30 mA, et si possible en quelques centièmes de seconde. Vous comprendrez alors qu’il est extrêmement important d’être équipé d’un tel dispositif. Car, en théorie, si un courant de cette valeur commence à vous traverser via un sèche-cheveux par exemple, en passant ensuite par la terre via la liaison équipotentielle de votre salle d’eau, le dispositif différentiel a de bonnes chances de vous sauver la vie. On constate effectivement que la mise à la terre nous met en danger d’une part mais que d’autre part, elle permet l’utilisation de dispositifs fiables et accessibles financièrement, capables de détecter les fuites de courant : l’interrupteur ou le disjoncteur différentiel. Pourtant, en France, l’obligation d’installer dans les résidences des interrupteurs différentiels ayant un seuil de déclenchement inférieur ou égal à 30 mA n’existe que depuis 1991 !

Les sèche-cheveux, ces caricaturaux meurtriers dont la conception est critiquable

Tous les appareils électrodomestiques ne sont pas obligatoirement reliés à la prise de terre. C’est étrangement le cas des sèche-cheveux, lesquels obéissent apparemment à une norme sur l’isolation. C’est à dire que si leur structure est totalement entourée de plastique par exemple, on juge qu’il n’est pas obligatoire d’y insérer une masse métallique reliée à la terre.

Et pourtant, souvenez vous, nous avons vu plus haut que l’eau, bien que mauvaise conductrice, est extrêmement dangereuse. En s’infiltrant dans les appareils, elle y créé des chemins conducteurs d’électricité. Si tous les sèche-cheveux avaient été munis d’une masse métallique reliée à la terre, par exemple une feuille d’acier inoxydable entourant la turbine et la résistance, nombres d’accidents mortels auraient pu être évités, et ce y compris avec des interrupteurs différentiels à la sensibilité moindre que 30 mA (300 ou 500 mA).
En effet, le courant électrique tend à circuler là où la résistance est la plus faible et là où la différence de potentiel est maximale : il préfèrerait la tôle en inox plutôt que le corps humain, ou même s’il se partage entre les deux, des seuils de fuites de courants supérieurs à 30 mA seraient probablement atteints. C’est l’objectif de la liaison à la terre des appareils à structure métallique comme les machines à laver. Pourquoi ne pas fabriquer des sèche-cheveux reliés à la terre ? Nous n’avons pas vraiment la réponse.

De plus, le bon sens veut que l’on comprenne que ces appareils sont utilisés dans des conditions où l’utilisateur, même s’il est averti, peut accidentellement et subitement avoir les mains humidifiées : si un flexible de douche remplissant une bassine se retourne brutalement par exemple. De plus, des accidents tels que celui représenté de façon plus ou moins réaliste dans le film les trois frères, où l’huissier est électrisé dans une baignoire par un sèche- cheveux restent possibles.

Dans tous les cas retenez ceci : n’utilisez pas un sèche-cheveux (ou un autre appareil électrique) avec une masse d’eau ou une circulation d’eau à proximité. Videz les bassines et baignoires, rangez votre environnement, ne laissez pas d’eau couler d’un robinet, et, si possible, utilisez le sèche-cheveux dans votre chambre ou votre salon, loin de l’eau, comme avec tout autre appareil électrique. Méfiez vous également des mixers en cuisine, notamment les petits appareils tenus en mains : souvent relativement étanches, certains ont encore une étanchéité douteuse compte tenu de leur potentiel proximité avec les liquides.

Conclusion

Il ne faut pas hésiter à améliorer les normes de sécurité, en étant plus exigeants et plus précis, à la fois sur les valeurs seuils, comme pour les interrupteurs différentiels, et à la fois sur les champs d’applications, comme pour les liaisons équipotentielles ou la conception des appareils (lorsque cela vous concerne). N’oubliez pas que la sécurité n’a pas de prix, le surcoût d’un parasurtenseur ou d’un interrupteur différentiel de plus est à comparer au coût global d’un projet d’habitation.

Suggestion de structure d’électrolyseur d’eau

Sur internet, il existe une communauté de bricoleurs de systèmes « HHO ». Il s’agit en fait de fabriquer du dioxygène et du dihydrogène par le procédé d’électrolyse. HHO est une manière non rigoureuse de désigner le mélange de gaz H2 et O2.

L’application principale, qui en est faite par les internautes, est la fabrication de chalumeaux oxhydriques. Ils permettent d’obtenir une flamme haute température capable de remplacer la technologie oxyacétylénique ou bi-gaz (pour pratiquer le soudobrasage par exemple). Un chalumeau oxhydrique à électrolyse utilise l’énergie électrique du réseau. Ainsi il n’est plus nécessaire d’avoir recours à des bouteilles consignées d’oxygène, de mélange de GPL ou d’acétylène. Une curiosité intéressante est qu’autrefois l’acétylène était produit par un générateur fonctionnant à la manière des lampes à carbure.

D’autres applications existent; certains injectent ce mélange de gaz dans les moteurs automobile, convaincus que cela permet d’augmenter leur rendement. Enfin, cela peut servir à stocker de l’énergie électrique en constituant une réserve d’hydrogène. Le dihydrogène est néanmoins difficile à stocker en toute sécurité. Notez qu’il ne faut jamais stocker le mélange H2 O2 dans un même réservoir, cela en ferait une véritable bombe.

Schéma

Vous remarquerez que cette suggestion de conception ne permet pas la récupération indépendante des deux gaz. Le mélange produit ne peut être stocké pour des raisons de sécurité. Son usage principal reste le chalumeau oxhydrique.

Nomenclature explicative

  • Bloc support 1 : ce bloc en plastique n’est pas traversé entièrement par les tiges filetées 4, il est muni de taraudages. Des canaux d’arrivée d’eau sont à y ménager.
  • Bloc support 2 : second élément de la structure mécanique de l’ensemble, il est traversé par les tiges filetées 4. Des canaux de sortie de gaz sont à y ménager.
  • Tubes inox 3 : c’est le troisième élément de la structure mécanique, tout en remplissant aussi le rôle d’électrodes.
  • Tiges filetées 4 : ce sont elles qui maintiennent le système serré en jouant le rôle de seconde électrode.
  • Borne électrique 5 : elle permet d’alimenter électriquement les tubes en inox 3. C’est une barre conductrice qui dessert tous les colliers 11.
  • Borne électrique 6 : elle permet d’alimenter électriquement les tiges filetées 4. C’est une barre conductrice enserrée par les écrous 10 qui la relient aux tiges filetées 4.
  • Arrivée d’eau 7 : c’est l’alimentation en eau dédiée à l’électrolyse. Des raccords d’implantation peuvent être insérés dans le bloc 1 afin de réaliser cette fonction.
  • Sortie de gaz 8 : c’est la sortie du mélange de gaz. Des raccords d’implantation peuvent être insérés dans le bloc 2 afin de réaliser cette fonction.
  • Rondelles 9 : elles garantissent l’étanchéité entre l’écrou et le bloc 2. Un produit d’étanchéité doit être inséré sur la tige filetée, uniquement sur l’écrou en contact avec la rondelle. En effet au moins un écrou doit permettre la continuité électrique entre la barre 6 et les tiges filetées 4.
  • Écrous 10 : ils permettent de serrer l’ensemble et d’assurer la continuité électrique entre la barre 6 et les tiges filetées 4.
  • Colliers 11 : ils assurent la continuité électrique entre la barre 5 et les tubes 3.

Rhéostat électrolytique.

Afin de pouvoir démarrer des moteurs facilement, on utilisait autrefois les rhéostats. Usuellement ils sont réalisés avec des matériaux solides qui constituent une bobine résistive sur laquelle se déplace un curseur. Ces matériels restent assez coûteux pour le particulier.

Il existe une méthode pour réaliser un rhéostat peu coûteux et quasiment inusable qui fonctionne selon le principe de deux électrodes immergées dans une solution conductrice.

Il faut être très prudent sur l’étanchéité et installer toutes les protections électriques liées à la sécurité (que nous n’aborderons pas dans cet article). Dans tous les cas, sachez que les éléments de sécurité indispensables à la réalisation d’un tel dispositif ne sont en aucun cas suffisamment décrits dans cet article, y compris dans le paragraphe « Avertissements » qui n’en donne qu’une vague idée.

Schéma

Nomenclature explicative

  • 1. Tube en matériau isolant (céramique, verre, plastique): il contient l’électrolyte et les électrodes. L’électrolyte est simplement de l’eau à laquelle sont ajoutés des sels minéraux la rendant partiellement conductrice. Vous pouvez par exemple utiliser du bicarbonate de soude.
  • 2. Tube isolant : il permet de tenir l’électrode mobile et sera entrainé par le moteur 5. Au centre passe le câble de liaison électrique avec l’électrode 3. La jonction entre le tube et l’électrode 3 doit être étanche à l’électrolyte.
  • 3. Électrode mobile : elle se rapproche ou s’éloigne de l’électrode fixe 4 modulant ainsi la valeur de la résistance entre les bornes 6. La résistance augmente lorsque les électrodes s’éloignent et diminue lorsqu’elles se rapprochent.
  • 4. Électrode fixe : c’est l’électrode immobile qui constitue la seconde borne de la résistance variable.
  • 5. Moteur et système d’entrainement : ils actionnent la tige isolante 2 qui porte l’électrode mobile 3.
  • 6. Bornes de raccordement : elles permettent le raccordement électrique du système.
  • 7. Enrouleur : d’une technologie laissée à l’initiative du concepteur, il permet de récupérer correctement le mouvement du câble relié à l’électrode mobile 3.
  • 8. Pompe : c’est une pompe d’évacuation de machine à laver de type synchrone monophasée; elle sert à brasser l’électrolyte avant l’utilisation du rhéostat. Il est important de respecter ces spécifications car dans ce type de pompe, le rotor à aimants permanents est totalement isolé du stator. Ainsi il ne peut y avoir de fuite de courant entre l’électrolyte et le corps de la pompe. Il faut veiller à utiliser une tuyauterie totalement isolante et relier à la terre tous les colliers de serrage métalliques. Il est recommandé que ces colliers de serrage soient métalliques car une fois reliés à la terre, ils permettraient en cas de fuite hydraulique de détecter la fuite électrique qui en résulterait. L’étanchéité devra être parfaite pour éviter tout incident.
  • 9. Vanne : destinée à la vidange pour la maintenance, elle est impérativement en matériau isolant bien que son accès en fonctionnement soit strictement interdit comme expliqué dans le paragraphe ci-dessous.

Avertissements

Un tel dispositif peut compromettre la sécurité des personnes, notamment en cas de contact accidentel avec une fuite d’électrolyte. Il convient, dans cette proposition de conception, de prévoir la mise à la terre de tous les composants métalliques du dispositif et l’usage d’un disjoncteur différentiel 10 mA en amont. Lors de l’utilisation, l’accès à la zone où est installé le système doit être formellement interdit par une enceinte grillagée provoquant la mise hors tension immédiate lors d’une intrusion. Cette dernière sera obligatoirement reliée à la terre. Il est recommandé de placer sous ce type de rhéostat, une grille métallique elle aussi reliée à la terre. En cas de ruissellement accidentel de l’électrolyte, le disjoncteur différentiel coupera l’alimentation générale. L’installation doit être impérativement consignée pour toute intervention moyennant l’usage de sectionneurs cadenassables. Il est obligatoire de respecter les cinq étapes minimales de la consignation. Cette rigueur est obligatoire et plus particulièrement en dehors de l’industrie pour crédibiliser la recontextualisation tout en restant en sécurité.