Introduction
Être associatif, « faire des choses », c’est bien, mais seulement quand les objectifs sont réellement vertueux. Dans le domaine de « l’écologie », les lobbys et conflits d’intérêts en tout genre laissent paraître, dans notre contexte industriel prédominant, des systèmes et idées qui ne sont que rarement écologiques au vrai sens du terme. Ainsi, des associations organisent des visites de chaudières coûteuses appartenant à de riches agriculteurs et que le « gilet jaune » ne pourrait jamais se payer, ou encore la visite de parcs éoliens gigantesques. Ces derniers constituent une arnaque sans précédent dont les effets demeureront totalement à l’encontre du développement durable tant que ce concept ne sera pas recontextualisé.
L’archétype
L’associatif rural créateur d’associations en lien avec le développement durable, se démarque déjà par un soi-disant attrait pour l’écologie, qui va dans un premier temps lui procurer une réputation bienveillante. Une personne chaleureuse, sympathique, mais qui pourrait rapidement sombrer dans la débauche de l’opportunisme. En effet, créer des associations n’est pas chose forcément aisée, notamment lorsque vous devriez être à contre courant de la réalité politico-industrielle, au regard des objectifs mêmes de ce type d’association. En définitive, l’opportuniste finit par aligner sur le site internet de son association, une grande quantité de logos de partenaires qui ne sont jamais très éloignés des institutions politiques, industrielles, médiatiques, etc. Dès lors, l’indépendance vis-à-vis du monde des vices n’est plus garantie.
L’opportuniste, ce paresseux nageur !
Nager à contre courant n’est pas chose aisée. S’il doit abandonner des convictions profondes, et ne pas chercher à connaitre les vices moteurs des institutions diverses qui le soutiennent, tant mieux, car c’est tellement moins fatiguant ! Nous sous-entendons clairement que, des objectifs nobles réellement écologiques concernant par exemple, la génération des déchets ou la production et l’utilisation de l’énergie, ne sont aucunement dans le viseur des institutions majoritaires. Pourtant, l’opportuniste adhérera immédiatement, tant que cela lui procure un soutien, quels que soient les objectifs de ses mécènes.
Les dégâts de ses vices
La paresse et la soif de notoriété, pour dire « Regardez ! Nous avons atteint nos objectifs ! (quels que soient ces derniers) », sont les moteurs des associatifs opportunistes. Il n’est alors plus très important que les objectifs aient un véritable sens. C’est ainsi que, par exemple, de nombreux villageois manipulés, peuvent penser avoir fait une bonne action en s’étant « réapproprié l’énergie » par leur contribution à l’implantation d’un parc éolien, lequel constitue en fin de compte un désastre environnemental et une escroquerie scientifique.
Conclusion
Les vices de l’être humain, comme la volonté de notoriété, la cupidité ou la paresse qui induit souvent d’autres vices (malhonnêteté, mépris, etc.) sont, une fois de plus, les véritables obstacles que nous devrions franchir, quitte à les étudier, pour réussir à présenter au plus grand nombre les véritables solutions aux problèmes environnementaux, énergétiques et sociétaux.