Le conflit d’intérêt psychologique, péril de l’humanité ?

Introduction

Avec la crise du coronavirus 19 et les débats sur les vaccins, nous avons pu observer fréquemment des prises de position mais aussi, pour l’observateur aguerri, les mécanismes psychologiques sous-jacents, lesquels, pour chaque individu ou ensemble d’individus servaient à les justifier. Nous allons donc aborder le sujet du conflit d’intérêt psychologique, lequel, bien avant les intérêts financiers ou matériels, motive les décisions de monsieur tout le monde.

Le lien vers l’égo

Par associations thématiques, nous construisons tous dans notre esprit des liens entre des concepts. Ces liens sont tantôt pertinents, tantôt délétères. En ce qui concerne la vaccination covid-19, il est très simple de comprendre qu’un médecin administrant régulièrement des vaccins, risque de faire le lien entre lui même, son égo, c’est à dire la conscience qu’il a de lui même, et l’éventuel échec d’un vaccin (qui ne remplit pas ses objectifs). Ainsi, si l’on avance une critique à l’égard d’un sujet quelconque, lequel est thématiquement relié à une personne par la profession qu’elle exerce, elle risque de créer un conflit d’intérêt interne par une vexation, c’est à dire par un froissement d’amour propre. C’est le conflit d’intérêt clairement le plus répandu, bien avant les conflits d’intérêts financiers ! C’est ainsi que, concernant des thématiques au sein desquelles il n’existe aucun conflit d’intérêt financier significatif, nous parvenons à plonger des secteurs entiers de la recherche dans l’obscurantisme le plus total, comme par exemple en cosmologie. Le plus consternant est qu’il existe des refus d’admettre la réalité objective lorsque les erreurs dénoncées sont – non pas des erreurs de calculs complexes pouvant être débattues – mais des erreurs de recopie de certaines équations ! C’est notamment le cas au sujet de la théorie des trous noirs où la métrique de Schwarzchild mal recopiée (erreur que l’on qualifierait « d’étourderie ») est pourtant toujours de mise aujourd’hui, ce qui est invraisemblable.

Croire pour ne rien faire

La paresse et la paresse intellectuelle sont souvent les sujets des conflits d’intérêts psychologiques. Dans le cas de la covid-19, un pass sanitaire a été mis en place ainsi que des menaces à l’encontre des soignants refusant la vaccination anti-covid-19, laquelle leur a été rendue obligatoire. S’opposer à tout ça est particulièrement périlleux -compte tenu de la politique clairement dictatoriale- et surtout particulièrement fatigant ! Sauf si, bien évidemment, vous faites intentionnellement le choix de croire en l’innocuité, l’efficacité et le bien fondé de cette vaccination. C’est ainsi que de nombreux médecins ont développé, par paresse, à l’encontre de toute neutralité scientifique, une adhésion religieuse à une vaccination dont l’efficacité n’a pas été démontrée, bien au contraire.

Avec le parti pris, l’idéologie est première

Il va de soi que la notion de parti pris, c’est à dire d’opinion préconçue davantage liée à une éducation ou un endoctrinement qu’ à une observation impartiale des faits, implique souvent une adhésion à des mensonges. Si vous trouvez évidement un intérêt à croire à la réalité objective, alors la malhonnêteté, est, de fait, inexistante. Mais, dans le cas de la croyance en l’efficacité des vaccins anti-covid à A.R.N. messager, il faut se mentir à soi même. C’est seulement après avoir choisi son idéologie, lorsque l’on veut s’auto-persuader, que l’on choisit de tenir pour honnêtes ou malhonnêtes les différentes sources de données que l’on souhaite croire. C’est ce que l’on pourrait appeler une analyse descendante, avec en tête de pyramide l’idéologie choisie et en dessous une définition biaisée de la réalité destinée à supporter l’idéologie. Ce n’est pas honnête, la méthodologie correcte consiste à analyser de manière impartiale la réalité afin d’en déduire un ensemble de comportements prédictifs (selon des objectifs qui doivent être clairement définis) que l’on pourrait regrouper éventuellement dans ce que l’on appellerait une idéologie. Il faut donc bien évidemment choisir son idéologie selon la réalité tangible et ne pas s’ auto persuader de certaines réalités pour satisfaire son adhésion religieuse à une idéologie première.

L’auto persuasion

La notion d’auto persuasion est totalement liée à la notion d’auto malhonnêteté. C’est la capacité à se mentir à soi même. Aussi faut-il, pour mentir plus facilement aux autres, déjà s’auto persuader de ses propres croyances. Nous pourrions dire « malhonnêteté bien ordonnée commence par soi même ». Ainsi la contradiction des affirmations précédentes au sujet du vaccin ne peut se faire qu’avec mauvaise foi tant les données sont flagrantes. De plus, la démonstration de la « réduction de la sévérité de la maladie » n’est pas non plus clairement démontrée. C’est la première fois dans l’histoire de la médecine que l’on attribue à un vaccin un rôle principal de modérateur de la sévérité des symptômes de la maladie contre laquelle il est supposé agir. Ce discours a été mis en place dès la constatation de l’échec du vaccin pour justifier son usage, s’expliquant par de nombreux aspects et notamment la vitesse de mutation des coronavirus. Des spécialistes comme le docteur Didier Raoult l’expliquent très bien. Encore faut-il ne pas être malhonnête et accepter de penser que les plus grands spécialistes les plus reconnus dans leurs domaines ont de faibles probabilités de devenirs des charlatans du jour au lendemain (ce qui semble raisonnable). Certains malhonnêtes s’en auto persuadent pourtant et ce n’est pas une question d’intelligence.

L’auto sophistique et l’intelligence

La sophistique est l’art de créer des raisonnements fallacieux dont les failles sont précisément dissimulées derrière l’esthétique d’une certaine complexité. Nous pourrions faire une analogie avec des mécanismes prétendant réaliser un mouvement perpétuel. C’est esthétique, beau à regarder tel un raisonnement « de gauche » serait agréable à entendre, mais cela viole pourtant les lois fondamentales de la physique, lesquelles, qu’on le veuille ou non, auront toujours le dernier mot ! Dans l’idéologie woke, par exemple, la négation de la réalité tangible est monnaie courante. L’idéologie est première et prime sur la réalité. Ce qui est parfois très impressionnant, c’est la capacité de certaines personnes intelligentes à complexifier machiavéliquement certains raisonnements en poussant la sophistique à son paroxysme. Ainsi, pour le commun des mortels, il est parfois très tentant de croire sur parole les « médecins de plateaux télé » par exemple. Dans tous les cas, l’effort intellectuel reste indispensable pour éviter d’être manipulé, mais la plupart des gens ayant une sensibilité dite « médiatique » évitent cet effort, de crainte de tirer des conclusions qui n’iraient pas dans le sens de leur idéologie, de leur égo ou de la justification de leur paresse.

Conclusion

Le conflit d’intérêt psychologique est largement le plus répandu de tous, c’est ainsi que, bien avant les conflits d’intérêts financiers, il risque réellement d’entrainer l’humanité vers une fin prématurée. C’est précisément par les faits engendrés par le côté négatif évoqué dans le terme « humain » que nous courrons à la catastrophe. Ce terme a en effet un double sens, tantôt désignant les vices (dont la paresse intellectuelle, qui figure dans le haut du classement), tantôt désignant les vertus. Mais ne vous méprenez pas, « l’humain » ne consiste pas systématiquement à adhérer à l’esthétique des argumentaires niais des gauchistes bienpensants qui s’agitent en hurlant « Vivre ensemble ! Humanisme ! Compassion ! etc. » Car bien souvent il s’agit encore une fois de manipulation sophisticienne. Un tout petit exemple, c’est le « vivre ensemble européen » qui nous amène à l’union européenne d’aujourd’hui qui pousse des milliers de paysans au suicide chaque année, et entérine l’instauration d’une dictature. Être « humain » au sens vertueux c’est aussi et avant tout être capable de comprendre l’efficacité de le raison et de la rectitude logique devant l’émotionnel. L’être humain est effectivement théoriquement capable de s’interroger sur les conséquences de ses actes à long terme. Ce sont donc sa conscience et sa raison qui le séparent théoriquement des animaux, encore faut il être honnête avec soi même. La capacité à se mentir à soi même (comme le font les médecins qui croient religieusement à l’efficacité de certains vaccins anti-covid) est un vrai problème, qui émane principalement d’un réflexe primitif et animal loin de la raison : la paresse. Il est plus que jamais nécessaire de dénoncer tous ces vices pour mieux les identifier chez soi même et chez les autres, pour mieux les combattre.